Les vaisseaux fantastiques:
 
C'est depuis sa plus tendre enfance que J-P. construit des engins et des vaisseaux fantastiques  !
 
Au début, (vers 1952) ils étaient en fil de fer, balsa et peuplier. Certains engins se déplaçaient en roulant (les plus lourd),  en marchant ou en sautant :
 
Ils fonctionnaient alors avec des moteurs électriques de récupération, quelquefois sur piles, quelquefois directement sur le 110 volts, (en usage à l'époque), ils traînaient derrière eux leur fil d'alimentation.
 
Certains mouvements aléatoires étaient provoqués par des basculement naturels de structures articulées, en recherche d'équilibre.
 
Une partie de la  structure (généralement en fil de fer) portant une phase du courant, touchait alors une autre partie. En entrant en contact d'autres moteurs se mettaient en marche accentuant encore par leur énergie cinétique, les déséquilibres !
 
Les étincelles provoqués par les contacts hazardeux de l'électricité domestique étaient véritablement fascinantes !!
 
Les risques d'électrocutions étaient un problème annexe "non pris en compte"!
Voir l'histoire de ce vaisseau, page suivante...
1987. Vaisseau du Père Noël "Santa Claus 1". 110 v.
Pièce unique. Commande spéciale pour « le Musée du Père Noël de Yokohama ». Longueur environ  150 cm.
Matière : acier, laiton, bronze et verre, avec  50 personnages en étain. Plus de 40 mouvements, programmés et plus de 200 lampes.
Scènes animés : Nurseries des Pères Noël,  piste d'entraînement de ski.  2 traîneaux à réaction sont tirés par des rennes, tourelle de commandement de la Mère Noël, avec dôme radar tournant, 16 rames lumineuses et mobiles,
Deux autres traîneaux volent au dessus du Vaisseau, etc…
1983. Ramasseur d'étoiles filantes. Automate élect. 220 V.
Matière : Fer, et laiton, personnage en plâtre peint.
Fait à 10 exemplaires numérotés, en 2 séries différentes de taille et de conception. Hauteur environ 35 et 45 cm.
Les hélices tournent, le vaisseau s'incline lentement  de droite à gauche et d'avant en arrière. Le sac en toile de verre bouge et contient une lampe qui évoque une étoile filante. 
C'était une très jolie et mouvante "veilleuse" !
1982. « Lampe de chevet »: De la Terre à la Lune.
Fait à 7 exemplaires numérotés.
Matière : Laiton et bronze. Hauteur environ 65 cm.
 
Fonctionne avec une boite à musique mécanique de 28 lames. Remontoir par le cadran, la fusée tourne lentement sur elle-même, Lampe 220 v. dans  le dôme :
1982. Voyage au centre de la Terre. Fait à 3 exemplaires numérotés. Matière : Laiton et bronze. Hauteur environ 65 cm.
 
Fonctionne avec une boite à musique mécanique de 28 lames. Remontoir par le cadran, le bathyscaphe tourne lentement sur lui-même, au dessus du volcan. L'aiguille du cadran tourne…
1982. 5 semaines en ballon. Fait à 3 exemplaires numérotés.
Matière : Laiton et bronze. Hauteur environ 65 cm.
 
Fonctionne avec une boite à musique mécanique de 28 lames. Remontoir par le cadran, le ballon tourne lentement sur lui-même, L'aiguille du cadran tourne…
1981. Icare, détail.
 
La machine parait être en toile à rayures (tôle d'acier)
tendues sur une structure en bambou (Laiton).
 
Icare lit son manuel de vol :sa tête bouge de droite à gauche et vice versa ! L'hélice, en bronze peint, fait ventilateur et tourne très rapidement...
Pour agrandir pleine page,
cliquez au centre de l'image.
1981. Icare  et le labyrinthe. Pièce unique.
Automate électrique 220 V.
Matière : Fer, laiton, étain et régule. Envergure environ 80 cm.
 
L'hélice tourne rapidement.
Les ailes battent, reproduisant le mouvement
des oiseaux. (Elles descendent tendues et remontent pliées).
1979. Machine improbable. Pièce unique. Electrique 220 V.
Commande spéciale pour le  hall d'accueil d'une grande entreprise. Matière :Laiton, bronze et verre sécurit fumé. Cylindre diamètre 160 cm, Hauteur environ 220 cm.
L'ensemble du cylindre tourne lentement et semble suspendu sur son socle.Il est recouvert intérieurement  de 250 miroirs qui reflètent la lumière de lampes de couleurs s'allumant dans la sphère centrale (fixe).
Le cylindre tournant contient des balles de ping-pong….
1977. Soucoupe volante et extraterrestre ! ( vue dessus)
 
La partie haute de la soucoupe tourne rapidement, la trappe supérieure s'ouvre :
un extraterrestre en sort !
 
5 extraterrestres en gélatine sont fournis !
La soucoupe s'incline aléatoirement, de temps à autre.
1977. Soucoupe volante. Pièce unique.
Automate électrique 220 V.
 
Matière : Fer et laiton. Diamètre environ 63 cm.
 
Eclairée à l'intérieur ;
plusieurs centaines de hublots diffusent la lumière.
1977. Robot N° :1. Pièce unique, pour le fils d'un Emir...
Automate électrique  télécommandé, 4,5V. Haut. environ 40 cm. 
 
Matière: cuivre, laiton et bronze, dôme en Pyrex. Tête tournante. Dans la tête : sons par effet Larsen et 20 lumières aléatoires. Avance par roulement et déplacement des jambes.  Il à 2 bras rotatifs munis de chaînes ! Son sexe est préhensible (pince à sucre motorisée (!)) et orientable dans toutes les directions , les piles sont dans son sac dorsal, en laiton...
1976. Hartmannwagen. Pièce unique.
Automate électrique 220 Volts. Une vingtaine de lampes éclairent l'ensemble. Matière : Fer, bronze. 80 x 56 x 33 cm.
Les hélices tournent, les ailerons battent,  l'ensemble du dirigeable s'incline comme pour un décollage !
Il comprend un générateur de fumée fabriqué avec un brûle parfum et une machine à vapeur transformée en compresseur !
La fumée sort par les canons et par la cheminée, des cerf volants oscillent au dessus du dirigeable, un avion de sauvetage est suspendu à l'arrière !
1977. oiseau électrique. Pièce unique. Automate électrique 220 V. Matière : Fer et laiton. Envergure environ 65 cm
 
Les deux hélices arrière tournent, les ailes battent, reproduisant le mouvement des oiseaux. (Elles descendent tendues et remontent pliées). La cabine, sous la tête, monte et descend. Couleurs : teintes à l'alcool.
1979. Ile à hélice N°.4.  Pièce unique.
Vue de l'avant du vaisseau avec ses hublots en verre taillé
 
La structure est entièrement en barres de bronze de 2 mm. de diamètre, recouverte par endroits de concrétions d'étain peints, simulant une étrange végétation !
1979. Ile à hélice N°.4.  Pièce unique. Bronze, et laiton.
Longueur, environ 70 cm. Couleurs : teintes à l'alcool.
 
9 hélices tournent rapidement, mouvements des ailerons arrière, et mouvement des antennes.
Environ 60 lames en forme de dents parcourent  tout le pourtour du vaisseau, à grande vitesse !
Éclairage interne. Automate électrique : alimentation 220 v.
1976. Ile à hélice N°.3. Pièce unique.
 
Longueur, environ 150 cm. Couleurs : teintes à l'alcool.
19 hélices tournent rapidement, avec de mouvements des ailerons avant et arrière.
 
Éclairages  internes, mouvants. Automate électrique,  220 v.
1976. Ile à hélice N°.3.  Pièce unique.
 
La coque du vaisseau est entièrement en barres de bronzes
de 3mm. de diamètre, liées par des tôles de laiton et d'acier.
 
Le vaisseau est relié au socle par un tuyau annelé qui semble souple ! 
I1976. Ile à hélice N°.2.  Pièce unique.
Vue de l'avant du vaisseau, avec ses 2 hublots éclairés,
 
La coque en barres de bronze est recouverte en partie de concrétions d'étain, d'écailles en acier et de plusieurs centaines de rivets soudés !
I1976.  le à hélice N°.2.  Pièce unique.
Matières : Barres de bronze, acier, étain et laiton.
Longueur, environ 130 cm. Couleurs : teintes à l'alcool.
 
21 hélices tournent rapidement, éclairages internes mouvants.
 
Automate électrique : alimentation 220 v.
1975. Ile à hélice N°.1.
 
L'avant du vaisseau avec ses hublots éclairés, semblable à un étrange poisson !
1975. Ile à hélice N°.1.  Pièce unique. Bronze, acier, étain et laiton.  Longueur, environ 100 cm. Couleurs : teintes à l'alcool.
 
21 hélices tournent rapidement, avec des mouvements des ailerons avant et arrière. Éclairages externes et internes, mouvants.
 
Automate électrique : alimentation 220 v.
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Vers l'age 12 ans, J-P. aménagea, au fond du jardin dans un ancien bâtiment, un atelier de mécanique, de physique, de chimie, d'astronomie, etc. ..
 
Son père, alors chef des achats dans un laboratoire, l'aida considérablement en lui fournissant tout ce qu'il désirait pour ses expériences.
Papa fournissait aussi des alambics, cornues, tubes à essais et flacons divers, matériel de récupération ou déclassé.
 
En ce qui concerne les produits il n'y avait aucun interdits, juste quelques mises en garde pour les acides nitriques, chlorhydriques et divers,  les bases ou le mercure au litre !
C'était de véritables produits de laboratoire en provenance direct de "Prolabo"....  
 
Ainsi naquirent les premiers engins propulsés par fusées.
 
Au tout début étaient les « Jetex » : petites fusées jouets, avec mèche et charge de poudre, capable de propulser un avion de 30 grammes durant 100 ou 200 m. En vente courante dans les magasins de jouets, ils seraient aujourd'hui formellement interdit: les amateurs inexpérimentés  pouvaient s'y  brûler, quelques garnements y on laissés un doigt ...lorsque le «Jetex» explosaient par manque de nettoyage.du trou d'échappement de la tuyère !
 
Mais quelle joie de posséder, en 1954, au temps des premiers avions à réaction, un véritable réacteur !
 
Nombre de vocations sont nées de ce jouet.
 
Très vite le laboratoire devint un atelier de fabrication de fusées. J-P. passa du moteur jouet à des moteurs qu'il concevait et construisait complètement.
 
Les premières véritables fusées étaient à carburant solide. Elles montaient péniblement à 40 mètres puis à 150 mètres.
 
Vers 1957, la dernière fusée, haute de 2 mètres, étaient à carburant liquide avec des tuyères en céramique. Elle a atteint les nuages, sans doute à plus de 800 mètres. Elle y disparue définitivement avec « Daisy », la sourie embarquée.
 
Aux environ de 1957-58, J-P. passa à la fabrication d'un «Statoréacteur», version améliorée d'un modèle publié dans la revue «Mécanique populaire ». Il démarrait avec une batterie de 12 volts et une pompe à vélo !
 
Long d'environ 1,3 mètres le moteur générait une poussée de 3 ou 4 kilos, il consommait plus de 2 litres d'essence à la minute, et, à raison de 40 explosions par seconde s'évacuant par la tuyère, il produisait un bruit totalement insupportable.
 
Une « aile volante » qui avait demandé plus de 2 mois de travail, décolla en vol libre avec ce moteur.
 
Elle parcouru un bon kilomètre en moins d'une minute avant de s'écraser dans une carrière de Seine et Marne !
 
§§§
 
Dans les vaisseaux et engins illustrés ci contre, il ne s'agit pas de  performances mécaniques, mais plutôt de rêves en 3D, de fantastique et de science fiction...
 
Destinés à la vente il fallait aussi qu'ils fonctionnent simplement avec une très grande fiabilité, ce qui exclue évidemment les exemples décrits plus haut !
 
Le Robot N°1 de 1977 est l'exemple type de la difficulté de vendre des oeuvres à mouvements, demandant le minimum du minimum d'entretien : Commande spéciale pour le fils d'une haute personnalité d'Orient, il fut livré avec une notice en langue Française, Anglaise et Arabe.
 
3 ou 4 mois plus tard J-P. reçu un télégramme l'informant que le Robot ne fonctionnait plus, que c'était une véritable révolution au Palais (sic), et que la réparation devait être effectuée de toute urgence.
 
Un avion (DC 9 !)  fut affrété, J-P. reçut le Robot le lendemain... J-P. ouvrit la boite à piles (dans le dos du Robot) changea les 4 piles de 4,5 volts ? et le Robot redémarra !
 
La rapidité de la réparation apporta une immense satisfaction au Palais, qui retrouva ainsi son calme !!
"Les Jouets de l'imaginaire" de J-P HARTMANN,  depuis 1973.
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